... Et l'anatomie des autres êtres aquatiques.

Cet article 3 bis est donc là pour éclairer votre lanterne.
Les végétaux, spongiaires, cnidaires, vers, mollusques, crustacés et échinodermes, voici les animaux que nous aborderons. Mais pas de panique, vous en connaissez sûrement sans le savoir !
* Parmi les VÉGÉTAUX, nous avons comme dans tous groupes, des organismes primitifs, comme les bactéries et les cyanobactéries, qui ne sont pas à proprement parler des « plantes », et qui font partie des procaryotes (cellules qui ne contiennent pas de véritable noyau). Dis donc, ça me rappelle mes cours de fac. Il y a ensuite une distinction qui est faite entre plantes inférieures et plantes supérieures.
Les algues font parties des plantes inférieures, qui regroupent les plus petites algues comme le phytoplancton jusqu’aux plus grosses comme les algues vertes, rouges ou brunes. Les plantes supérieures regroupent principalement les plantes à fleurs, appelées aussi phanérogames. Elles sont principalement terrestres, mais pour les aquatiques on les retrouve majoritairement en eau douce car on retrouve très peu de plantes supérieures (donc plantes à fleurs) en eau de mer. On peut citer par exemple les posidonies, que l’on peut retrouver sur nos côtes. Le transport du pollen se fait donc par l’eau.
* Les SPONGIAIRES, ou éponges, ont des petits trous pour aspirer l’eau, quelques orifices plus gros pour la rejeter, voilà leur structure de base. Elles vivent collées à leur support et se nourrissent en filtrant l’eau. Dans leur forme la plus simple, les spongiaires possèdent un corps en forme de gobelet ou de tuyau. Les parois sont percées par des orifices inhalants ou pores, à travers lesquels de l’eau riche en oxygène et en nourriture entre dans la cavité centrale. L’eau utilisée ressort par l’orifice exhalant ou oscule. Simple non ?
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Schéma de l'anatomie d'une éponge |
On retrouve ensuite dans la paroi différents types de cellules qui permettent de faire vivre et fonctionner l’éponge.
Enfin, au niveau des formes, on peut retrouver des éponges dites encroûtante ou bien de forme tubulaire.
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Éponge encroûtante |
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Éponge tubulaire |
* Les CNIDAIRES, c’est un mot bien vaste pour désigner un embranchement qui est divisé en plusieurs classes. Ces derniers se présentent soit sous forme de polype, soit sous forme de méduse. C’est à dire respectivement soit sous forme fixé soit sous forme nageur. Certaines espèces alternent entre les deux formes. Les deux sont caractérisés par une bouche entourée de tentacules. Ensuite, l’orifice buccal débouche sur une cavité gastrique. Je me permets de rajouter également que l’évacuation des déchets doit se faire par l’unique orifice présent, qui est donc bouche et anus à la fois, et oui. Attardez-vous sur le schéma qui suit, on voit clairement que le polype n’est rien d’autre qu’une méduse retournée et fixée sur un substrat. Ce qui s’appelle un pied chez le polype, s’appelle une cloche chez la méduse.
Au niveau de la couche cellulaire externe, on retrouve des cellules urticantes appelées nématocystes ou cnidocystes, qui sont caractéristiques du groupe, d’où leur appellation de « cnidaires ».
Ces derniers, comme dit plus haut, sont donc divisés en plusieurs classes, quatre exactement : les hydrozoaires, les scyphozoaires, les anthozoaires et cubozoaires.
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Forme polype ou méduse |
Dans les anthozoaires, on retrouve par exemple les coraux, et on peut retrouver les méduses dans les trois autres classes.
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Cycle de vie méduse Aurelia |
* Les VERS se répartissent dans de nombreux embranchements, huit plus exactement, mais je vous épargne l’explication entière de ces derniers, car nous sommes plus susceptibles de rencontrer que trois d’entre eux : les plathelminthes, les némertiens et les annélides.
Ce sont respectivement des vers plats, ne dépassant pas quelques millimètres d’épaisseur ; des vers à section mous, les véritables « vers » ; et des vers composés de plusieurs segments en forme d’anneau.
N’étant pas très fan des choses rampantes, je vous épargne les photos pour illustrer ce dernier exemple, car légèrement perturbant. En tout cas, si vous êtes comme moi, n’allez pas voir sur internet des photos d’annélides polychètes.
* Les MOLLUSQUES sont des êtres mous, dont certains forment une coquille pour se protéger, et d’autres en sont dépourvus comme les limaces et les pieuvres. Malgré leur diversité, les groupes de mollusques ont malgré! tout des similitudes. En effet, « au cours de l’évolution, ils descendent tous d’un même ancêtre, que les biologistes appellent affectueusement archimollusque. Cet animal possédait un manteau et un pied musculaire. Un tube digestif traversait le manteau, avec une bouche à l’avant, un estomac, et un anus à l’arrière. Des branchies augmentaient la surface respiratoire de l’animal. Finalement, il se protégeait à l’aide d’une coquille conique. » (Weinberg, 2016)
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Schéma de l'archimollusque |
J’apporte une précision sur le manteau, pour que cela ne soit pas étrange, mais le manteau évoqué plus haut chez les mollusques, est une enveloppe qui abrite les organes et qui est constituée d’un tissu vivant et de muscles. C’est le manteau qui va sécréter la coquille.
C’est donc une constitution très simple, qui par la suite, à plus ou moins évolué, et a formé différents groupes de mollusques avec des anatomies différentes, avec en autre : les gastéropodes, les lamellibranches ou encore les céphalopodes.
On y retrouve notamment les escargots pour les gastéropodes, les moules ou les huîtres pour les lamellibranches et les pieuvres, calmars ou seiches pour les céphalopodes.
* Les CRUSTACÉS constituent un groupe très grand et très complexe tant ils regroupent de classes différentes. Leur première caractéristique commune est la suivante : ils possèdent une carapace articulée qui recouvre l’ensemble du corps, pattes, branchies et œil compris, comme une armure. Comme nous, au fur et à mesure que nous grandissons, nous devons changer de vêtements pour les adapter à notre taille, les crustacés doivent changer de carapace au fur et à mesure qu’ils grandissent : c’est ce qu’on appelle la mue. Sinon, leur corps resterait coincer dans une carapace trop petite.
Les différentes classes composant les crustacés sont ordonnées notamment en fonction de leur nombre de pattes : 7 pattes, 10 pattes…
* Les ÉCHINODERMES, avec un préfixe « échino- » signifiant « peau d’épines », ont tous des pièces calcaires sous la peau, mais certains ne portent pas de piquants. Ils sont caractérisés par une symétrie d’ordre 5, c’est à dire que l’on pourrait les découper en 5 parties identiques. Une autre particularité intéressante, ils possèdent de multiples pieds ambulacraires. Ce sont des petits tubes terminés par une ventouse et alignés en 5 doubles rangées rayonnantes. Vous avez sûrement déjà vu une étoile de mer collée sur une vitre d’aquarium, bougeant tous ses petits pieds pour se déplacer. Car oui chez les échinodermes on peut citer notamment les étoiles de mer, les oursins ou encore les concombres de mer (qui eux ont une symétrie bilatérale, c’est à dire symétrie droite-gauche avec un avant et un arrière).
Nous en avons donc finie avec l'anatomie ! Que ce soit celle des poissons, dans l'article précédent, que dans celui-ci, le n°3 bis avec l'anatomie des autres êtres vivants aquatiques.
Tout retour de votre part sera le bienvenue !
Toujours captivant et impressionnant ce vaste monde liquide. Il nous remet à notre place, nous l’humain destructeur.
RépondreSupprimerJe ne trouve pas le futur sujet. Les surprises c’est bien aussi. Et avec vos articles si riches, nous allons de surprise en surprise ! Bravo